en même temps que les asperges des bois ‘Kill Jekyll’ vient de sortir – chez tous les libraires via Pollen diffusion 17 euros – et si la librairie est trop loin de chez soi on peut aussi le commander direct aux éditions do
Pompéi, La moustache, Amy, Fils de, L’espèce, Kill Jekyll, Mitchum, sont les sept textes qui le composent
à la fin du livre l’éditeur Olivier Desmettre a écrit un texte bien à lui qui me réjouit et dont je suis spécialement honorée – il cite Flannery O’Connor qui connaissait tous les oiseaux : “Qu’une nouvelle ait du sens est ce qui l’empêche d’être brève. Je préfère parler du sens d’une histoire plutôt que de son thème. Les gens parlent du thème d’une nouvelle comme de la ficelle qui ferme un sac de grain pour les poules. On pense que si on peut saisir le thème, comme on saisit le bon bout du fil qui noue le sac, on peut ouvrir la nouvelle et nourrir la volaille. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Dès lors qu’on est en mesure d’expliciter le thème d’une nouvelle, de le dissocier du récit, on peut être sûr qu’elle n’est pas bonne. Le sens d’un récit doit faire corps avec la matière romanesque, elle doit être concrétisée par elle. Un récit est une façon de dire ce qui ne peut se dire autrement, et chaque mot dont il est fait est nécessaire pour exprimer le sens. Si vous choisissez de raconter une histoire, c’est que faire une déclaration vous semble inadéquat. À qui vous demande quel est le sujet d’une nouvelle, la seule réponse à faire est qu’il la lise.”
le #5 et dernier micro pour célébrer la joyeuse sortie de ce livre s’appelle ‘Worried Man Blues’ – avec des guest stars dont une venue des bois elle aussi (vraiment mieux au casque) – et la playlist complète de ‘Fils de’