EN VIDÉOS

RESPECT


respect
‘respect les bébés’ vient de paraître dans la revue Spirale n°93 éd. Érès – je l’ai écrit à l’invitation de l’Agence quand les livres relient – il y est question du Commerce donc de l’Édition – et de poésie donc des bébés

l’éditorial de Patrick Ben Soussan est en libre lecture et il dépote


le Printemps du livre de Grenoble n’a pas eu lieu en quoi ? “présentiel” –
mais nous oui

ici une répétition
ici du silence

r&m
ronette et modine : “poésie de combat” : l’avis d’un bibliothécaire


warland c’était le 1er mars

et c’était chez Libr-critique


Gaëlle Théval qui s’intéresse aux “écritures en performance” s’intéresse toujours à mon clavier

dans le dernier numéro d’Art Press

SCARABOCCHIO


Je mange beaucoup d’ail et je suis retournée voir l’hypnothérapeute après l’avoir subtilement désorienté. J’ai confiance. Les séances de soins dits de médecine alternative remboursées par la Sécurité sociale marchent beaucoup mieux que les autres, les dures remboursées et les pas dures non remboursées. Je crois que c’est parce qu’alors on est raccordé directement au Front Populaire, à Louise Michel et à tout le mouvement hippie, en tout cas à ses grands-parents et à ses parents. Lorsqu’on est pris en charge eh bien on est pris en charge que voulez-vous que je vous dise ? Vous voulez absolument qu’on devienne autonome et qu’on accepte de perdre son enfance puis qu’on accepte de perdre ses parents puis qu’on enfile l’insouciance comme une veste en lin et qu’on s’avance nonchalamment vers sa propre mort comme un sage situé dans l’Antiquité ou au Japon. Permettez qu’au passage j’élimine les salauds.


PONC, TUER vs EASY CUMMINGS


j’avais ponc,tué pour rire et ce vieux lapsus a d’abord rejoint le personnage du père de Ray Donovan – quand il était en prison Mickey a lu “easy cummings : no capitals no periods any of that shit just papapapa… i like that poem” et mon lapsus est resté longtemps là tapi content en compagnie pas tant de ee que de easy Mickey / Jon Voight – puis il a rencontré la voix d’encre de Fernand Fernandez qui parle couramment en langues et on s’est collés – dans le poème de ee en fait il y en a de la ponc,tue mais comme elle est bien foutue – collée justement :

i carry your heart with me(i carry it in
my heart)i am never without it(anywhere
i go you go,my dear;and whatever is done
by only me is your doing,my darling)




c’est la valise qui contient des notes volantes depuis des dizaines d’années je pioche dedans je ne comprends pas pourquoi elles semblaient tant compter hier j’écris dessus aujourd’hui dans des endroits pas chez moi pour voyager mais sans la valise

épisode #4 d’une mini série diffusée par Libr-critique